بِسۡمِ ٱللَّهِ ٱلرَّحۡمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ
۞إِنَّ ٱللَّهَ ٱشۡتَرَىٰ مِنَ ٱلۡمُؤۡمِنِينَ أَنفُسَهُمۡ وَأَمۡوَٰلَهُم بِأَنَّ لَهُمُ ٱلۡجَنَّةَۚ يُقَٰتِلُونَ فِي سَبِيلِ ٱللَّهِ فَيَقۡتُلُونَ وَيُقۡتَلُونَۖ وَعۡدًا عَلَيۡهِ حَقّٗا فِي ٱلتَّوۡرَىٰةِ وَٱلۡإِنجِيلِ وَٱلۡقُرۡءَانِۚ وَمَنۡ أَوۡفَىٰ بِعَهۡدِهِۦ مِنَ ٱللَّهِۚ فَٱسۡتَبۡشِرُواْ بِبَيۡعِكُمُ ٱلَّذِي بَايَعۡتُم بِهِۦۚ وَذَٰلِكَ هُوَ ٱلۡفَوۡزُ ٱلۡعَظِيمُ,
111. Allah a acheté des croyants leurs personnes et leurs biens pour qu’en échange Il leur fît don du Paradis. Ils combattent pour la cause d’Allah en tuant et en se faisant tuer. Voilà une promesse véridique qu’Il a prise sur Lui-même dans la Torah, l’Évangile et le Coran. Or qui, plus fidèlement qu’Allah, honore ses engagements ? Réjouissez-vous donc d’un tel échange accompli par vous, car il s’agit du succès suprême.
ٱلتَّـٰٓئِبُونَ ٱلۡعَٰبِدُونَ ٱلۡحَٰمِدُونَ ٱلسَّـٰٓئِحُونَ ٱلرَّـٰكِعُونَ ٱلسَّـٰجِدُونَ ٱلۡأٓمِرُونَ بِٱلۡمَعۡرُوفِ وَٱلنَّاهُونَ عَنِ ٱلۡمُنكَرِ وَٱلۡحَٰفِظُونَ لِحُدُودِ ٱللَّهِۗ وَبَشِّرِ ٱلۡمُؤۡمِنِينَ,
112. Ceux-là sont ceux qui se repentent, qui adorent (Allah), qui Le louent, qui jeûnent, qui s’inclinent, qui se prosternent, qui prescrivent le convenable et proscrivent le condamnable, et ceux qui respectent les limites établies par Allah (hudûd). Annonce donc l’heureuse nouvelle aux croyants.
مَا كَانَ لِلنَّبِيِّ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُوٓاْ أَن يَسۡتَغۡفِرُواْ لِلۡمُشۡرِكِينَ وَلَوۡ كَانُوٓاْ أُوْلِي قُرۡبَىٰ مِنۢ بَعۡدِ مَا تَبَيَّنَ لَهُمۡ أَنَّهُمۡ أَصۡحَٰبُ ٱلۡجَحِيمِ,
113. Il ne convient ni au Prophète, ni à ceux qui ont cru, d’implorer le pardon pour les associâtres, même s’ils sont leurs proches parents, après avoir eu la preuve évidente que ces derniers sont les hôtes de l’Enfer.
وَمَا كَانَ ٱسۡتِغۡفَارُ إِبۡرَٰهِيمَ لِأَبِيهِ إِلَّا عَن مَّوۡعِدَةٖ وَعَدَهَآ إِيَّاهُ فَلَمَّا تَبَيَّنَ لَهُۥٓ أَنَّهُۥ عَدُوّٞ لِّلَّهِ تَبَرَّأَ مِنۡهُۚ إِنَّ إِبۡرَٰهِيمَ لَأَوَّـٰهٌ حَلِيمٞ,
114. Quant au pardon qu’Abraham implora pour son père, il ne le fit que parce qu’il le lui avait déjà promis.[210] Or, lorsqu’il eut la preuve évidente qu’il était l’ennemi d’Allah, il le désavoua. Car Abraham n’avait de cesse d’implorer et était magnanime.
وَمَا كَانَ ٱللَّهُ لِيُضِلَّ قَوۡمَۢا بَعۡدَ إِذۡ هَدَىٰهُمۡ حَتَّىٰ يُبَيِّنَ لَهُم مَّا يَتَّقُونَۚ إِنَّ ٱللَّهَ بِكُلِّ شَيۡءٍ عَلِيمٌ,
115. Allah n’égare point les gens après les avoir guidés vers le droit chemin (hadâhum) et avant de leur avoir montré clairement ce dont ils doivent se préserver. Allah Sait parfaitement Toute chose.
إِنَّ ٱللَّهَ لَهُۥ مُلۡكُ ٱلسَّمَٰوَٰتِ وَٱلۡأَرۡضِۖ يُحۡيِۦ وَيُمِيتُۚ وَمَا لَكُم مِّن دُونِ ٱللَّهِ مِن وَلِيّٖ وَلَا نَصِيرٖ,
116. Allah a la royauté des cieux et de la terre. Il fait vivre et fait mourir, et vous n’avez, en dehors d’Allah, ni protecteur ni soutien.
لَّقَد تَّابَ ٱللَّهُ عَلَى ٱلنَّبِيِّ وَٱلۡمُهَٰجِرِينَ وَٱلۡأَنصَارِ ٱلَّذِينَ ٱتَّبَعُوهُ فِي سَاعَةِ ٱلۡعُسۡرَةِ مِنۢ بَعۡدِ مَا كَادَ يَزِيغُ قُلُوبُ فَرِيقٖ مِّنۡهُمۡ ثُمَّ تَابَ عَلَيۡهِمۡۚ إِنَّهُۥ بِهِمۡ رَءُوفٞ رَّحِيمٞ,
117. Allah a accepté le repentir du Prophète, des Émigrés et des Alliés qui l’avaient suivi aux heures pénibles, alors que les cœurs de certains d’entre eux allaient être dévoyés. Puis Il a accepté leur repentir car, à leur égard, Il est Tout Compatissant et Tout Miséricordieux.
وَعَلَى ٱلثَّلَٰثَةِ ٱلَّذِينَ خُلِّفُواْ حَتَّىٰٓ إِذَا ضَاقَتۡ عَلَيۡهِمُ ٱلۡأَرۡضُ بِمَا رَحُبَتۡ وَضَاقَتۡ عَلَيۡهِمۡ أَنفُسُهُمۡ وَظَنُّوٓاْ أَن لَّا مَلۡجَأَ مِنَ ٱللَّهِ إِلَّآ إِلَيۡهِ ثُمَّ تَابَ عَلَيۡهِمۡ لِيَتُوبُوٓاْۚ إِنَّ ٱللَّهَ هُوَ ٱلتَّوَّابُ ٱلرَّحِيمُ,
118. (Et Il a accepté aussi le repentir) des trois (hommes) qui étaient restés à l’arrière (n’étaient pas partis au combat) et devant qui la terre, si vaste qu’elle fût, devenait (beaucoup trop) étroite. Leurs propres personnes leur semblaient si exiguës qu’ils se rendirent à l’évidence qu’il n’est point d’autre refuge où se sauver d’Allah qu’auprès de Lui. Puis Il accepta leur repentir pour qu’ils reviennent (à Lui). Car Allah est, Lui, le Tout Absoluteur, le Tout Miséricordieux.
يَـٰٓأَيُّهَا ٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ ٱتَّقُواْ ٱللَّهَ وَكُونُواْ مَعَ ٱلصَّـٰدِقِينَ,
119. Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah et soyez avec les véridiques !
مَا كَانَ لِأَهۡلِ ٱلۡمَدِينَةِ وَمَنۡ حَوۡلَهُم مِّنَ ٱلۡأَعۡرَابِ أَن يَتَخَلَّفُواْ عَن رَّسُولِ ٱللَّهِ وَلَا يَرۡغَبُواْ بِأَنفُسِهِمۡ عَن نَّفۡسِهِۦۚ ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمۡ لَا يُصِيبُهُمۡ ظَمَأٞ وَلَا نَصَبٞ وَلَا مَخۡمَصَةٞ فِي سَبِيلِ ٱللَّهِ وَلَا يَطَـُٔونَ مَوۡطِئٗا يَغِيظُ ٱلۡكُفَّارَ وَلَا يَنَالُونَ مِنۡ عَدُوّٖ نَّيۡلًا إِلَّا كُتِبَ لَهُم بِهِۦ عَمَلٞ صَٰلِحٌۚ إِنَّ ٱللَّهَ لَا يُضِيعُ أَجۡرَ ٱلۡمُحۡسِنِينَ,
120. Il ne convient pas aux habitants de Médine et aux bédouins des alentours de rester derrière le Messager d’Allah, ni de lui préférer leurs propres personnes. Car ils ne connaîtront ni soif, ni fatigue, ni faim dans le chemin d’Allah, ne fouleront aucun sol au mépris des mécréants, et n’infligeront aucune défaite à l’ennemi, qui ne leur soit inscrite au nombre de leurs bonnes œuvres. Allah ne laisse pas se perdre la récompense des bienfaiteurs.